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Falaises et côtes rocheuses

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© photo : P. Frutier

Les chiffres clés

  • Les falaises et côtes rocheuses occupent 20 % du littoral des Hauts-de-France.
  • La hauteur du cap Blanc-Nez est de 134 mètres, soit quelques mètres de moins que les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle, mais 54 mètres de plus que les falaises vives* d’Ault.
  • Le cordon de galets reliant Ault à la pointe du Hourdel est le plus grand de France. Il mesure 16 kilomètres de long, 8 mètres de haut et 700 mètres de large. Selon l’agitation de la mer, les galets se déplacent de 2 à 14 mètres par jour.

Le dossier complet

Extrait du guide "Nature en Hauts-de-France" :

Dans la région

Les plus hautes falaises maritimes de France se situent dans le Parc national des Calanques. Elles s’appellent les Soubeyranes et mesurent 394 mètres. Dans le Cotentin, le nez de Jobourg nous confronte à la puissance des éléments. À son pied (de nez), sévit l’un des plus forts courants marins d’Europe : le raz Blanchard. Les Portes d’Étretat, en Normandie, se distinguent quant à elles par leur coquetterie, et les Tas de Pois de la presqu’île de Crozon (Finistère) nous émeuvent par leur courage ; même écorchés vifs, ils ne se démontent pas. En matière de côtes rocheuses, le pays a du répondant.

Au beau milieu de ce florilège de stars, les Hauts-de-France parviennent à tirer leur épingle du jeu. Saviez-vous, par exemple, que le duo cap Gris- Nez/cap Blanc-Nez était labellisé Grand site de France ? Ne trouvez-vous pas que les falaises vives* d’Ault donnent le vertige rien qu’à les regarder ? Elles aussi mériteraient une distinction ; elles affrontent la Manche avec un tel aplomb. Seulement voilà, d’après certains, elles ne sont qu’un prolongement insignifiant des côtes normandes. Le cordon de galets de Cayeux-sur-Mer, lui, ne souffre d’aucune concurrence. Ses seize kilomètres de long, huit mètres de haut et 700 mètres de large le classent parmi les meilleurs de sa catégorie (à l’échelle européenne !). À l’embouchure de la Slack, son homologue d’Ambleteuse ne peut pas en dire autant. Mais cette course aux records ne l’intéresse pas ; il préfère rester à taille humaine. La stratégie fonctionne plutôt bien puisqu’il accueille des communautés végétales rarissimes pour le pays. Vraiment, le littoral boulonnais peut être fier de ce cordon de galets, comme il peut être fier de la diversité de ses écosystèmes rocheux. On pense au chaos pierreux du cap d’Alprech, aux platiers rocailleux de la pointe aux Oies et de la pointe de la Crèche et, évidemment, aux falaises des caps Gris-Nez et Blanc-Nez.

Le littoral flamand dans tout cela ? Il donne déjà bien assez avec le milieu dunaire, vous ne croyez pas ?